jeudi 27 juin 2019

Les vacances les plus belles…

Du côté des adultes de la famille, c’est-à-dire mon père et ma mère, il n’y avait pas de « programme de vacances ». Un bon matin de juillet, mon père suggérait à ma mère : « Allons voir ma sœur Florette au Saguenay. » Ou « Tiens, ça fait longtemps que t’as pas vu ton frère Ludger au Nouveau-Brunswick ; une petite visite, ça lui ferait plaisir ! » Leurs vacances coïncidaient toujours avec nos séjours à la campagne où Tante Mai, la conjointe de Lucien, s’occupait de nous et voyait à ce que nos jeux ne deviennent pas trop téméraires.

Quand je vois des gens partir en vacances aujourd’hui, j’ai toujours le goût de leur poser deux questions : « Que fuyez-vous » ? « Que cherchez-vous » ? On peut aller en vacances pour fuir des personnes, des situations, des environnements désagréables. Mais je remarque que nos vacances – tant celles de nos parents que les nôtres – n’avaient pas pour but de fuir, mais de chercher. Pour nous, à la campagne, chercher un état primordial de contact harmonieux avec la création. Pour nos parents, renouer le contact avec ce qui était important pour eux : la famille. Il me semble que les vacances les mieux réussies ne sont pas celles où l’on fuit, mais où l’on cherche (et où l’on trouve aussi !) un contact, un lien, une rencontre. Rencontre avec soi, avec la création, avec des gens qu’on aime, avec le Tout Autre. Prendre des vacances où l’on ne crée aucun lien, c’est un peu prendre des vacances de soi-même, de sa propre humanité. Il me semble qu’on devrait revenir de vacances non seulement plus reposé, mais quelque part, plus humain. Et pas nécessaire de dépenser une fortune : les vacances les plus belles sont souvent celles qui coûtent le moins cher…

Texte de Georges Madore

mardi 14 mai 2019

Semences parentales

Le mois de mai nous rappelle notre dévotion à Marie. C’est aussi le moment de l’année où nous célébrons la fête des Mères. Le temps des semences me fait penser à mon rôle de maman. Cela demande de la patience, de l’attention, de la persévérance, de la confiance, de la ténacité et surtout beaucoup d’amour. L’amour est l’attitude primordiale nécessaire dans tout ce que nous entreprenons et voulons faire croître. Ce qui est semé par amour est récolté dans l’amour. Lorsque mes enfants sont devenus adolescents, j’ai appris à devenir une mère accompagnatrice afin qu’ils apprennent à devenir autonomes, libres et responsables face à leur propre choix. Maintenant qu’ils sont adultes, je réalise que l’amour donné est reçu au centuple. Tout ce que nous semons dans le cœur et l’esprit de nos enfants est un bagage d’espérance pour leur vie d’adulte. Quelle reconnaissance j’éprouve envers Dieu pour ces merveilles créées à son image et prolongation de nous deux. La vie m’a confirmé que mon choix était le meilleur pour moi, pour nous et pour eux.
Anne Blouin, extrait de La Revue Saint Anne

dimanche 28 avril 2019

Pâques, printemps spirituel

Pâques c’est le printemps spirituel de nos vies ! Comme la terre se réveille et met tout en œuvre pour prendre le dessus sur cet hiver long et pénible, nous aussi nous nous éveillons dans notre foi à ces promesses divines d’un Dieu qui fait jaillir la vie en nous et autour de nous.

Nous avons œuvré dur pendant 40 jours, utilisant le carême pour nous centrer sur l’essentiel : être heureux en accomplissant la volonté de Dieu en nous et autour de nous.

En ce jour du soleil (Sunday) nous nous illuminons et regorgeons de vie en ce jour spécial de la résurrection du Seigneur, qui nous a sauvés du froid, du gel et de la mort, pour nous réchauffer le cœur et l’âme et ainsi rayonner d’amour et de tendresse pour les nôtres et ceux et celles qui croiseront nos routes en ce beau temps pascal, fruit de nos efforts et surtout des grâces divines. 

Joyeuses Pâques!

Jean-Marc Beaudet, prêtre-curé.

lundi 8 avril 2019

Un silence qui nous surprend

Jésus, ce jour-là, ne dit rien. Jésus se tait comme nous avons l’impression que parfois Dieu se tait, et nous lui reprochons volontiers son silence.  Mais quand Dieu paraît au tribunal des hommes, ce n’est pas dans le rôle du procureur implacable, mais dans celui d’avocat de la défense.  « Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver. »  Nous, nous éprouvons la secrète démangeaison de dire du mal des autres, de trouver matière à les critiquer et à les condamner, avec un malin plaisir, c’est-à-dire un plaisir digne du Malin !  Jésus traçait des traits sur le sol. Écrivait-il des mots ou délimitait-il symboliquement un espace de pardon ?
(D'après un texte de Joseph Proux publié dans le feuillet paroissial du 7 avril)

samedi 23 mars 2019

Tel un jardinier patient


Ce jardinier de la parabole, qui temporise et s'active pour sauver un figuier improductif, nous dévoile le visage du Dieu vivant pour qui la patience est l'autre nom de son amour:
Il ne se décourage jamais de nos errances et de nos passés infructueux. Il ne nous abandonne pas à notre médiocrité.  Il sème sur notre route des signes discrets mais insistants; il nous donne des frères et des sœurs pour nous avertir et nous accompagner. Il nous octroie des coups de pouce au bon moment.  N'abusons pas de la patience de Dieu ! Ce Carême est peut-être une dernière chance à ne pas manquer.  Il reste que nous avons aussi à témoigner de la même patience envers les autres. Faire confiance à quelqu'un et parier sur sa capacité à changer et se dépasser, c'est lui permettre de grandir. 
Cela s'appelle donner sa chance à quelqu'un.
(D'après un texte de Joseph Proux dans le feuillet paroissial du 24 mars)

samedi 16 mars 2019

Vivre le carême


Il est toujours temps de choisir

Nous connaissons depuis longtemps le récit des tentations de Jésus au désert. Ce qui est intéressant dans ce récit, c’est de voir la fidélité de Jésus envers son Père. Si Jésus a renoncé aux propositions attrayantes du tentateur, c’est pour rester branché sur l’amour de son Père et même si ce choix devait le conduire à la croix. En ce premier dimanche du carême, serons-nous des disciples-missionnaires qui se laissent tenter par le pouvoir, la gloire et les possessions ou choisirons-nous le chemin de la simplicité, de l’humilité et de la vérité?
Seigneur, pourquoi toujours reprendre la route? 
Ce serait tellement plus simple de rester enfin à la même place,
de garder nos repères, nos habitudes, nos certitudes
et de nous contenter d’une vie sans surprise. 
Mais voici que ton Fils part au désert après un long temps de silence
et qu’il nous dit de le suivre. 
Où va-t-il nous mener? 
Seigneur, j’ai peur de ne pas vouloir vraiment quitter mes habitudes. 
Aurais-je le courage de me laisser du temps pour le silence, la méditation, la prière?  Seigneur, j’ai peur de me laisser déranger par les autres,
de me faire surprendre par ta Parole...
Seigneur, j’ai peur de manquer de courage, aurai-je toujours envie de partager,
de consoler et de pardonner à ta façon?
Alors, je te dis oui... je veux faire route avec toi!

Tiré de Signe d’aujourd’hui Plus 2009, p.19

mercredi 2 janvier 2019

Bonne Année 2019


Que le Seigneur te bénisse et te garde ! 
Qu’il garde tes pas, ta famille et tes amis.
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage !
Qu’il te donne de voir toute sa bonté et sa tendresse pour toi.
Qu’il te donne de la reconnaître dans les personnes
que tu rencontreras sur le chemin de la vie.

Que le Seigneur se penche vers toi !
Qu’il te fasse goûter à la plénitude de son amour, à la quiétude de la vie en lui.
Qu’il t’accompagne dans la construction d’un monde meilleur.
Que le Seigneur t’apporte la paix !
Qu’il te fasse goûter une paix véritable que rien ni personne ne pourra te ravir
Qu’il te donne le courage de t’engager pour une paix durable.
Qu’il te comble de ses bénédictions, aujourd’hui et tout au long de la nouvelle année,
lui qui est Père, Fils et Saint-Esprit.