(D'après un texte de Joseph Proux publié dans le feuillet paroissial du 7 avril)
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lundi 8 avril 2019
Un silence qui nous surprend
Jésus, ce jour-là, ne dit rien. Jésus se tait comme
nous avons l’impression que parfois Dieu se tait, et nous lui reprochons
volontiers son silence. Mais quand Dieu
paraît au tribunal des hommes, ce n’est pas dans le rôle du procureur
implacable, mais dans celui d’avocat de la défense. « Je ne suis pas venu pour juger le monde,
mais pour le sauver. » Nous, nous
éprouvons la secrète démangeaison de dire du mal des autres, de trouver matière
à les critiquer et à les condamner, avec un malin plaisir, c’est-à-dire un
plaisir digne du Malin ! Jésus traçait
des traits sur le sol. Écrivait-il des mots ou délimitait-il symboliquement un
espace de pardon ?
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