Ce jardinier de la parabole, qui temporise et
s'active pour sauver un figuier improductif, nous dévoile le visage du Dieu
vivant pour qui la patience est l'autre nom de son amour:
Il ne se décourage jamais de nos errances et de nos
passés infructueux. Il ne nous abandonne pas à notre médiocrité. Il sème sur notre route des signes discrets
mais insistants; il nous donne des frères et des sœurs pour nous avertir et
nous accompagner. Il nous octroie des coups de pouce au bon moment. N'abusons pas de la patience de Dieu ! Ce Carême
est peut-être une dernière chance à ne pas manquer. Il reste que nous avons aussi à témoigner de
la même patience envers les autres. Faire confiance à quelqu'un et parier sur sa
capacité à changer et se dépasser, c'est lui permettre de grandir.
Cela s'appelle donner sa chance à quelqu'un.
(D'après un texte de Joseph Proux dans le feuillet paroissial du 24 mars)
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