À venir
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jeudi 20 février 2020
Un brunch très fréquenté
Un grand merci de la part de tous les membres de la Fabrique de Saint-Marc, à toutes les personnes qui ont participé au brunch du curé, le 9 février dernier. Vous étiez 350 au rendez-vous pour savourer le repas concocté par nos partenaires. Cette année nous avons pu déguster les mets préparés par l’équipe de l’Érablière Jeannotte, par les membres du Cercle de Fermières et par d’autres personnes qui ont cuisiné ragoût, crêpes et autres délices. Une superbe équipe de 30 bénévoles a mis la main à la pâte pour que le tout se déroule harmonieusement. Merci à chacune et chacun pour votre présence, votre dévouement et votre bonne humeur. Tout cela contribue à l’ambiance et donne, nous l’espérons, le goût de revenir!
lundi 20 janvier 2020
Journée spéciale 9 février
Le brunch du curé de 9h30 à 13h à la salle municipale.
C'est toujours bon!
Messe country, à l'église à 11h00Deux activités à ne pas manquer!
mardi 7 janvier 2020
Bonne Année 2020
N’est-ce pas le sens de la tradition des résolutions du Nouvel An!
samedi 14 décembre 2019
Noël ! La fête de la lumière !
Dieu qui fait la lumière qui est-il pour nous tous ! Je me souviens d’un spectacle « Jésus-Christ Super Star » : star c’est une étoile qui illumine (le monde) ! En ce temps de réjouissance je peux me poser la question qui est ma star aujourd’hui ? La réponse est simple. Il s’agit de laisser parler mon cœur : les membres de ma famille avec qui je passerai du temps avec eux; mes amis que je retrouverai au party de Noël, de même que mes collègues de travail; les membres de ma communauté avec qui je célèbrerai et avec qui je passerai la guignolée ! Bref à part Jésus la « Super Star », il y a plein d’étoiles autour de moi qui illuminent ma vie, qui illuminent le monde. Soyons donc porteurs, porteuses de lumière ! Joyeux Noël !
Votre curé,
Jean-Marc Beaudet, prêtre
Messe de Noël à Saint-Marc
le mardi 24 décembre à 19 h 00.
À Beloeil, église St-Mathieu, mardi 24 décembre, 16 h 30, 20 h 00, 22 h 00, minuit
mercredi 25, 10 h 30
Messe de Noël à Saint-Marc
le mardi 24 décembre à 19 h 00.
À Saint-Antoine il y a une messe le mardi 24 décembre à 21 h 30
et le mercredi 25 décembre à 9 h 30
À Beloeil, église St-Mathieu, mardi 24 décembre, 16 h 30, 20 h 00, 22 h 00, minuit
mercredi 25, 10 h 30
mardi 1 octobre 2019
Mois missionnaire extraordinaire
Baptisés et envoyés: l'Église du Christ en mission dans le monde
Pour le
pape François, la célébration du mois missionnaire extraordinaire a pour objectifs de susciter une plus grande conscience de la mission vers le peuple (missio ad gentes) et également de reprendre avec un nouvel élan
la transformation de la vie et de la pastorale.
« Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous.
De même que le Père
m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jn 20, 21-23).
Le Christ nous envoie dans le monde répandre son message d'amour Nous avons donc tous une mission, tant sur le plan individuel que collectif, et nous sommes appelés à l'accomplir à notre manière et avec nos capacités.
L'étendue de la mission est multidimensionnelle et permet une participation active. Aucun chrétien baptisé, digne de ce nom, ne peut se permettre d'être un simple spectateur. La mission appelle à un engagement proactif au sein de notre propre contexte dans l'esprit de l'Évangile.
Comment m'y engager?
Bien que nous soyons appelés à une union toujours plus intime avec le Christ, le théâtre de l'action se trouve dans le monde et adopte tous ses défis. À chacune et chacun donc de discerner, selon ses moyens et ses talents, le geste à poser ou à poursuivre pour se faire proche d'une personne dans le besoin, d’un malade, de quelqu’un qui souffre, etc
La mission n'est pas qu'individuelle, elle se vit en communauté, à chacune et chacun de discerner ses lieux d'insertion et ses façons de soutenir les personnes qui exercent une mission plus large ou dans des contrées éloignées. La collecte du Dimanche missionnaire mondial qui aura lieu le
20 octobre va dans ce sens.
D'après le guide pour le Mois missionnaire
extraordinaire 2019
vendredi 16 août 2019
L'inattendu de Dieu
Comme vous, peut-être, j’aime bien mes habitudes : vaquer aux occupations matinales dans un certain ordre, emprunter le même trajet pour me rendre au travail, écouter la radio tout en conduisant. Ces rituels quotidiens me procurent un sentiment de sécurité et de bien-être. Et pourtant ! Il me semble que Dieu vient souvent à nous dans l’inattendu, ce qui n’était pas prévu. Il affectionne, dirait-on, les surprises et les chemins de traverse.
J’oserais même affirmer qu’il est bon de s’attendre à l’inattendu, de s’y préparer. Magnifique paradoxe ! Compter avec ce qui est imprévu, imprévisible - non pas, bien entendu, à la manière d’un dû - mais pour cultiver un espace d’ouverture et de joyeuse incertitude. Renoncer à ses prétendus savoirs, à ses « je la connais par cœur » ou « je sais ce qu’elle va dire ». Abandonner l’illusion de connaître l’issue des événements à l’avance, de deviner les pensées et les réactions de l’autre. Eviter les prédictions qui enferment, rétrécissent notre disponibilité et réduisent le champ des possibles.
Dans mon travail d’aumônière, il m’arrive d’hésiter à aller vers une personne atteinte de démence profonde. N’est-il pas vain de l’approcher alors qu’elle semble perdue, dans son monde ? Or, voici qu’aujourd’hui, justement, elle m’offre un sourire venu tout droit d’un autre monde et qu’au milieu de paroles incompréhensibles, une phrase d’autrefois lui revient : « Et toi, comment ça va ? » Joie de cueillir cet instant, de goûter cet échange, de le savourer comme un cadeau du ciel.
Et si cette ouverture à l’inattendu était une autre façon de nommer l’indifférence ignatienne ? Pour Ignace de Loyola, l’indifférence est une sorte d’ « antiadhésif » : celui ou celle qui est dans l’indifférence ne peut plus « coller » à qui ou à quoique ce soit, y compris à ses propres certitudes. L’indifférence lui permet de se mouvoir dans un espace de liberté et d’ouverture intérieures. En devenant indifférents, libres, nous nous rendons disponibles à l’inattendu de Dieu et de ses visites.
Marie l’a expérimenté lors de l’Annonciation et en bien des occasions. De surprise en surprise, elle a continué à faire confiance jusqu'à l’incroyable : voir dans le tombeau vide d’un certain matin de Pâques le signe de la vie elle-même, lire dans l’absence du corps de Jésus la promesse d’une présence que plus rien ne pourra restreindre.
Car rien n’est impossible à Dieu…
J’oserais même affirmer qu’il est bon de s’attendre à l’inattendu, de s’y préparer. Magnifique paradoxe ! Compter avec ce qui est imprévu, imprévisible - non pas, bien entendu, à la manière d’un dû - mais pour cultiver un espace d’ouverture et de joyeuse incertitude. Renoncer à ses prétendus savoirs, à ses « je la connais par cœur » ou « je sais ce qu’elle va dire ». Abandonner l’illusion de connaître l’issue des événements à l’avance, de deviner les pensées et les réactions de l’autre. Eviter les prédictions qui enferment, rétrécissent notre disponibilité et réduisent le champ des possibles.
Dans mon travail d’aumônière, il m’arrive d’hésiter à aller vers une personne atteinte de démence profonde. N’est-il pas vain de l’approcher alors qu’elle semble perdue, dans son monde ? Or, voici qu’aujourd’hui, justement, elle m’offre un sourire venu tout droit d’un autre monde et qu’au milieu de paroles incompréhensibles, une phrase d’autrefois lui revient : « Et toi, comment ça va ? » Joie de cueillir cet instant, de goûter cet échange, de le savourer comme un cadeau du ciel.
Et si cette ouverture à l’inattendu était une autre façon de nommer l’indifférence ignatienne ? Pour Ignace de Loyola, l’indifférence est une sorte d’ « antiadhésif » : celui ou celle qui est dans l’indifférence ne peut plus « coller » à qui ou à quoique ce soit, y compris à ses propres certitudes. L’indifférence lui permet de se mouvoir dans un espace de liberté et d’ouverture intérieures. En devenant indifférents, libres, nous nous rendons disponibles à l’inattendu de Dieu et de ses visites.
Marie l’a expérimenté lors de l’Annonciation et en bien des occasions. De surprise en surprise, elle a continué à faire confiance jusqu'à l’incroyable : voir dans le tombeau vide d’un certain matin de Pâques le signe de la vie elle-même, lire dans l’absence du corps de Jésus la promesse d’une présence que plus rien ne pourra restreindre.
Car rien n’est impossible à Dieu…
Véronique Lang
jeudi 27 juin 2019
Les vacances les plus belles…
Du côté des adultes de la famille, c’est-à-dire mon père et ma mère, il n’y avait pas de « programme de vacances ». Un bon matin de juillet, mon père suggérait à ma mère : « Allons voir ma sœur Florette au Saguenay. » Ou « Tiens, ça fait longtemps que t’as pas vu ton frère Ludger au Nouveau-Brunswick ; une petite visite, ça lui ferait plaisir ! » Leurs vacances coïncidaient toujours avec nos séjours à la campagne où Tante Mai, la conjointe de Lucien, s’occupait de nous et voyait à ce que nos jeux ne deviennent pas trop téméraires.
Quand je vois des gens partir en vacances aujourd’hui, j’ai toujours le goût de leur poser deux questions : « Que fuyez-vous » ? « Que cherchez-vous » ? On peut aller en vacances pour fuir des personnes, des situations, des environnements désagréables. Mais je remarque que nos vacances – tant celles de nos parents que les nôtres – n’avaient pas pour but de fuir, mais de chercher. Pour nous, à la campagne, chercher un état primordial de contact harmonieux avec la création. Pour nos parents, renouer le contact avec ce qui était important pour eux : la famille. Il me semble que les vacances les mieux réussies ne sont pas celles où l’on fuit, mais où l’on cherche (et où l’on trouve aussi !) un contact, un lien, une rencontre. Rencontre avec soi, avec la création, avec des gens qu’on aime, avec le Tout Autre. Prendre des vacances où l’on ne crée aucun lien, c’est un peu prendre des vacances de soi-même, de sa propre humanité. Il me semble qu’on devrait revenir de vacances non seulement plus reposé, mais quelque part, plus humain. Et pas nécessaire de dépenser une fortune : les vacances les plus belles sont souvent celles qui coûtent le moins cher…
Texte de Georges Madore
Quand je vois des gens partir en vacances aujourd’hui, j’ai toujours le goût de leur poser deux questions : « Que fuyez-vous » ? « Que cherchez-vous » ? On peut aller en vacances pour fuir des personnes, des situations, des environnements désagréables. Mais je remarque que nos vacances – tant celles de nos parents que les nôtres – n’avaient pas pour but de fuir, mais de chercher. Pour nous, à la campagne, chercher un état primordial de contact harmonieux avec la création. Pour nos parents, renouer le contact avec ce qui était important pour eux : la famille. Il me semble que les vacances les mieux réussies ne sont pas celles où l’on fuit, mais où l’on cherche (et où l’on trouve aussi !) un contact, un lien, une rencontre. Rencontre avec soi, avec la création, avec des gens qu’on aime, avec le Tout Autre. Prendre des vacances où l’on ne crée aucun lien, c’est un peu prendre des vacances de soi-même, de sa propre humanité. Il me semble qu’on devrait revenir de vacances non seulement plus reposé, mais quelque part, plus humain. Et pas nécessaire de dépenser une fortune : les vacances les plus belles sont souvent celles qui coûtent le moins cher…
Texte de Georges Madore
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