lundi 8 avril 2019

Un silence qui nous surprend

Jésus, ce jour-là, ne dit rien. Jésus se tait comme nous avons l’impression que parfois Dieu se tait, et nous lui reprochons volontiers son silence.  Mais quand Dieu paraît au tribunal des hommes, ce n’est pas dans le rôle du procureur implacable, mais dans celui d’avocat de la défense.  « Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver. »  Nous, nous éprouvons la secrète démangeaison de dire du mal des autres, de trouver matière à les critiquer et à les condamner, avec un malin plaisir, c’est-à-dire un plaisir digne du Malin !  Jésus traçait des traits sur le sol. Écrivait-il des mots ou délimitait-il symboliquement un espace de pardon ?
(D'après un texte de Joseph Proux publié dans le feuillet paroissial du 7 avril)

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