mercredi 19 janvier 2011

Conte à réfléchir

Il était une fois un modeste paysan de la vieille Russie. Il était veuf et n’avait qu’un fils.

Un jour, son cheval disparut. Tous ses voisins le plaignirent en disant qu’une bien triste chose était arrivée. «Peut-être que oui, peut-être que non!» répondit-il.

Trois jours plus tard, son cheval revint accompagné de trois chevaux sauvages. Les voisins l’envièrent et lui dirent. «Quelle chance tu as! À quoi il répondit : «Peut-être que oui, peut-être que non!»

Son fils tenta de monter l’un des chevaux sauvages, tomba et se cassa une jambe. Les voisins dirent : «Quelle malchance!» «Peut-être que oui, peut-être que non!» répondit le paysan.

Trois jours plus tard, les huissiers vinrent chercher tous les jeunes hommes valides pour les enrôler dans l’armée et le fis du paysan ne fut pas enrôlé. «Quelle chance tu as!» déclarèrent les voisins au vieux paysan.

Nous ne voyons qu’un tout petit bout de notre réalité. Qui sait à quoi peuvent être utiles les expériences que nous vivons!

Tiré du feuillet paroissial du 16 janvier

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